Du mardi 30 au mercredi 31 mai 2023, la Présidente du Conseil national de la Communication a pris part à une session de réflexion des professionnels des médias. Cette session était organisée par l’ONG Search For Common Ground au Burundi, à travers son projet Tuyage sous le thème « Médias libres au service des communautés pour le développement inclusif ».
Pour Ambassadeur Vestine Nahimana, la présidente du CNC, malgré l’augmentation des médias au Burundi, des informations bien traitées et fouillées sur l’économie ne suivent pas le rythme pour amener leurs auditeurs à les suivre en permanence. Elle a déploré que le gros des informations sont traitées sur la ville de Bujumbura.
Néanmoins, la Présidente du CNC a rappelé que lorsqu’une information est bien traitée, elle aide le citoyen à être rassuré que le chemin sur lequel il s’engage est sûr, étant donné que le Burundi regorge d’énormes potentialités pouvant favoriser le traitement de nombreuses informations sur l’économie.
Elle a saisi cette occasion pour rappeler que dans son Plan stratégique triennal 2023-2025, le CNC a réservé une place de choix au traitement des informations sur l’accroissement de la production dans tous les domaines et surtout celles parlant de la redynamisation économique du pays.
Certains journalistes burundais manquent l’esprit de dicernement
Lors des échanges du premier jour, Ambassadeur Vestine Nahimana a appelé les journalistes à se spécialiser selon les domaines pour être à mesure de produire des informations de qualité et surtout de puiser dans les discours du Chef de l’Etat.
Elle a invité les partenaires aux Médias de bien vouloir collaborer avec le CNC pour conjuguer les efforts dans l’organisations des ateliers à l’endroit des médias et des journalistes car, dit-elle, c’est le CNC qui connaît les défis auxquels ils font face.
La deuxième journée, les participants ont échangé sur les stratégies de mobilisation de fonds pour la durabilité des actions médiatiques : opportunités et défis. Beaucoup ont soulevé le traitement inéquitable réservé aux radios communautaires par les partenaires lors des émissions en synergie mais surtout, ils ont déploré le monopole publicitaire de certains médias publics.
La présidente du CNC y a réagi en suggérant aux médias classiques de collaborer avec les médias communautaires pour leur donner le relai à l’intérieur du pays et vice-versa. A ces partenaires pointés du doigt par les médias, elle trouve qu’il n’y a pas raison de traiter inégalement ceux qui ont presté pour une même activité.
