En date du 1er Décembre, dans les enceintes de l’hôtel Zion Beach, le Burundi a célébré la « la journée internationale de l’accès à l’information». Les cérémonies se sont déroulées sous le haut patronage de la Ministre de la Communication, des Technologies de l’information et des Médias, Léocadie Ndacayisaba. Etaient aussi présent dans ces cérémonies la Présidente du Conseil National de la Communication (CNC), Ambassadeur Vestine Nahimana, le Représentant de l’Unesco, les directeurs et différents cadres du ministère et du CNC, les responsables des Médias burundais et les journalistes et autres invités.
Dans son discours, la Ministre Ndacayisaba a indiqué que la journée est célébrée le 28 septembre de chaque année mais qu’au Burundi, on a choisi de la célébrer au cours de la semaine d’innovations pour les Jeunes car celle-ci cadre bien avec le thème du gouvernement en ce qui est de l’accès à l’information.
Elle a profité de cette occasion pour Ce fut l’occasion pour remercier tous les participants et plus particulièrement l’Unesco pour son appui financier.
Quant au Représentant de l’Unesco au Burundi Serge Banyimbe, il a insisté sur l’importance de l’accès à l’information. Pour lui, cela permet de lutter contre les rumeurs et la désinformation. Pour lui, la célébration de cette journée un signe éloquent qui montre que le Burundi veut au tout citoyen ait accès à l’information.
D’autres activités en marge de la célébration
Les activités de la célébration de la journée internationale de l’accès à l’information ont été également marquées par un Panel dans lequel les panélistes se sont exprimés sur l’importance des TIC, le cadre légal pour l’accès à l’information, l’intelligence artificielle, l’e-gouvernance et les défis liés à l’accès à l’information. Ce dernier a été présenté par le Secrétaire exécutif du CNC, Chanel Nsabimbona. Celui-ci a tenu à souligner que le CNC regrette qu’au Burundi, seuls 2% des stations radios ont pu parler de cette journée en date du 28 Décembre. Et d’ajouter que la plupart des médias passe leur temps à diffuser de la musique et des films alors que les informations sont disponibles pour eux. Il se demande si les journalistes sont en mesure de traiter les informations qui leurs sont offertes.